Retour du groupe
de Eel Pie Island, les Mystery Jets, après l’annonce du départ de leur bassiste
Kai Fish (qui participe néanmoins à cet album). Leur petit nouveau se prénomme « Radlands »
et se révèle plutôt différent de l’excellent « Serotonin » (adulé en
son temps en ce qui me concerne ;). Résultat tout aussi efficace cependant.
Conçu au Texas, l’album s’inscrit dans une démarche plus indé et nettement plus
introspective. Les morceaux « Radlands », « Lost in Austin »
et « Someone purer » témoignent de l’inspiration américaine des
Mystery Jets (qui ne sont pas les premiers Anglais à succomber au charme des terres
US). Quelques ballades somptueuses telles que « The Nothing » et « The
ballad of Emerson Lonestar » par exemple viennent confirmer le génie
mélodique de Blaine Harrison et ses comparses. Enfin, la magnifique « Take me where the roses grow » (version
optimiste du « Where the wild roses grow » de l’incomparable Nick
Cave ?^^) vient ensoleiller ce disque émouvant d’un des groupes les plus
intéressants de la scène rock britannique.
-V.
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