lundi, février 25, 2013

Who wants to be the messenger?

The Smiths, The The, Electronic, The Healers, Modest Mouse, The Cribs… et enfin Johnny Marr en solo!


Il aura fallu toute une (brillante) carrière au guitariste pour oser se lancer dans ce fameux projet, tant redouté avant lui par Graham Coxon, Jarvis Cocker, Noel Gallagher ou encore un certain Morrissey…  Autant mettre les choses au clair dès maintenant : fans de Morrissey, par pitié ne vous aventurez vers aucune comparaison entre les deux têtes pensantes du groupe indie ultime ! Seuls quelques riffs de guitare bien sentis pourraient évoquer The Smiths (en particulier sur la poignante "New Town Velocity") mais de l’eau a, comme il est d’usage de le dire, coulé sous les ponts depuis les 80s
Que peut-on donc attendre de Johnny Marr en 2013 ? Le retour de la brit pop constituerait une réponse facile mais pas si naïve que cela en vérité… Le parti-pris de ce The Messenger semble en effet de nous délivrer des mélodies indés catchy diablement efficaces, en témoignent par exemple "Generate! Generate!", "The right thing right", "Upstarts" et "Word Starts Attack". Les guitares se font rugissantes et subtilement discordantes nous servant ainsi  un cocktail pétillant!
Des mélodies plus tendues, à l’image de "The Messenger" et "Say Demesne" viennent embrumer le recueil. Le chant de Johnny, que l’on sent beaucoup plus affirmé que par le passé, transcende chacun de ces 12 morceaux. La sublime "The crack up" n’est pas sans évoquer l’œuvre du non moins excellent Richard Aschroft tandis que "European Me"  n’aurait pas dépareillé sur le dernier album de Richard Hawley.
Le messager Johnny se veut donc porteur de vibrants morceaux semblant finalement rendre hommage à toute une génération de brit pop qui lui doit tant.








-V.

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