You make me feel like I'm the only one, I'm the only one...

Après FIDLAR de l'autre côté de l'Atlantique, c'est au tour des Anglais de Palma Violets de nous offrir leur premier recueil musical nommé 180...

Repérés grâce au NME, je dois avouer que j'ai vécu différentes phases en ce qui concerne Palma Violets...tout d'abord enchantée par leur premier single "Best of friends", où la voix hurlante de Chilli Jesson ("hot name, even hotter face") et les guitares saturées de ces comparses nous faisaient penser aux non moins brillants Libertines, j'ai rapidement été agacée par l’engouement trop important pour ce jeune groupe formé il y a un an à peine. Je trouvais que le célèbre magazine musical anglais les portait beaucoup trop aux nues, c'était à croire qu'un titre produit valait une couverture de magazine... Puis je me suis ruée sur ce 180, à la pochette vintage qui n'est pas pour me déplaire, avec l'espoir de revenir sur ma position.

C'est alors que j'ai découvert un album bouleversant et vibrant, une petite merveille british! En effet, à l'instar de Whatever People Say I Am That's What I'm Not ou The La's, ce premier opus respire la jeunesse décadente anglaise, mêlant à la fois nostalgiques ballades rappelant certaines des Smiths ("All the garden birds", "14", "Last of the summer wine", "Three stars") et rock déluré très The Clash ("Rattlesnake highway", "Chicken dippers", "Johnny bagga' donuts", "Best of friends"). Le genre d'album unique dans la discographie d'un groupe, celui qui nous transcende, qui nous fait irrémédiablement tomber amoureux dudit groupe et qui, évidemment, nous rappelle que certains artistes sont encore capables de nous offrir des petits morceaux de paradis! 

Une grande découverte, un magnifique album d'ores et déjà classique qui nous donne envie de rester dans un jardin anglais en attendant le soleil voire même, si le soleil ne vient pas, bronzer sous la pluie anglaise...

-A.