dimanche, mars 03, 2013

And some people say that it is just rock’n’roll oh but it gets right down to your soul.



Certains albums ne peuvent s’écouter à la légère. J’entends par là qu’il faut en quelque sorte se retirer dans sa bulle, mettre son casque et se laisser entraîner là où la musique voudra bien nous emmener. Et, dans nos vies très occupées, il est parfois difficile de trouver ce temps, ce refuge pourtant si précieux et surtout indispensables à notre équilibre (mental).
Tout ça pour dire que ma 1ère écoute du nouvel album de Nick Cave and the Bad Seeds, Push The Sky Away, fut altérée par 1) la lecture de mes mails 2) la visite quotidienne de mes blogs préférés et 3) par du boulot. Résultat plutôt mitigé donc et la sensation d’avoir écouté un album relativement plat et répétitif. Etant donné que Nick Cave ne peut produire de tel disque, je décide de m’y replonger et de prêter une oreille attentive aux paroles, souvent (toujours?) somptueuses de l’artiste. Car Nick Cave est certes un musicien très talentueux, un chanteur hallucinant mais également un auteur brillant (en témoignent ses romans).
Et là, une belle claque musicale m’attend ! Les morceaux se révèlent touchants (et non plats n’est-ce pas^^), puissants et particulièrement troublants, moins sanglants qu’avec Grinderman ou  les précédents Bad Seeds toutefois.  "We no who u r" et ses chœurs féminins, les quelques 6’38 de "Jubilee Street" et ses guitares hypnotiques, le charme aérien de "Wide lovely eyes", les inquiétantes cordes de "Water’s edge" pour ne citer que ces quelques pépites  ne font que confirmer le talent singulier de Nick Cave. 
Des effluves d’un vieux livre semblent s’échapper de ce disque, recueil définitivement autant littéraire que musical. 








-V.

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