lundi, juin 10, 2013

Soul love, come into my world it's all for you, everything I do it's all for you...

Voilà maintenant quelques mois que Beady Eye, la nouvelle bande de Liam Gallagher nous a présenté le premier single de leur second opus sorti ce lundi, verdict...

"-The title BE where does that come from?
-Be whatever you wanna be, just be, just be a bee."
Liam Gallagher on Later...with Jools Holland.


La puissante "Flick of the finger", plus conquérante que jamais signe le début de ce qui promet d'être un album 60s à souhait! En effet, Beady Eye semble avoir emprunté un virage psychédélique  avec ce simplement nommé BE. La suite est assurée par "Soul love", non sans rappeler une certaine "Blue jay way" au background musical densément vintage, s'ensuivent "Face the crowd" au riff énergique et modulations de voix fantasmagoriques et "Second bite of the apple" non moins persuasive et hallucinatoire... "Soon come tomorrow" ou la chanson la plus réussie à mon avis, une ballade sous un soleil mélancolique en direction de Woodstock où se mêlent guitares acides et vapeurs de LSD, un air de Neil Young ou Moody Blues flotte dans l'air... Le périple onirique se poursuit avec "Iz rite" sur laquelle la voix de Liam se fait de plus en plus Lennonienne, "I'm just saying" au refrain instrumental féroce, "Don't brother me" (Liam a beau clamer que son frère ne lui manque pas, ses paroles crient le contraire!) qui se glisse dans notre esprit grâce à des notes de tambourin lancinantes et un cithare obsédant, véritable berceuse psychédélique et"Shine a light" aux envoûtants chœurs de Gem Archer. Enfin, l'épisode enchanté se termine avec "Ballroom figured" et "Start anew" tout simplement sublimes, rappelant certaines ballades d'Oasis (et oui, on ne renie pas ses origines si facilement!), un final grandiose qui m'a personnellement rappelé pourquoi Liam Gallagher (et son frérot^^) font partie de mes idoles, eux seuls peuvent me faire autant ressentir la beauté de la musique...
Le successeur de Different Gear, Still Speading est une projection immédiate dans les années 60 où les références du meneur de jeu se font fortement ressentir (Beatles, Small Faces, Who,...), un album planant, plus travaillé, plus mûr et plus profond que le précédent (merci Dave Sitek?), à écouter d'urgence!







-A.

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