Le son d’une
guitare saturée, une voix reconnaissable entre mille et "Taking
Over" qui lance sur orbite le deuxième album du prodige que l’on ne
présente plus : Miles Kane !
Don’t Forget Who You Are reprend donc les hostilités là où Colour of The Trap les avait laissées. Est-il meilleur ou moins
convaincant se demanderont les critiques? Là n’est pas la question tant le
plaisir est immense à l’écoute de ce bijou de rock vintage. Le génie Miles
convoque les esprits des Kinks, des Small Faces et bien évidemment des Beatles,
synthétise le tout et nous livre des morceaux diablement efficaces ! "Better than that" et "Bombshells" carillonnent à nos
oreilles, "What condition am I in" nous fait rugir de bonheur (et
évoque au passage un certain M .Lennon, excusez du peu) et "Out of
Control" s’impose comme la ballade symphonique de l’album (non sans
rappeler la patte mélodique de Noel Gallagher). L’éponyme "Don’t forget
who you are" se révèle être la véritable surprise de ce disque : un
morceau alliant refrain rock, dont Miles a le secret et couplets aux arrangements
rockabilly !
"Fire in my
heart" et ses accents de piano nostalgiques (proches des compositions de
The Coral, autres joyaux de Liverpool) viennent calmer le jeu mais ce n’est que
pour mieux enflammer les esprits (et les corps) sur le survitaminé "You’re gonna get it"!
Enormes coups de
cœur pour les brillantissimes "Taking Over", "Tonight" et "Give up" dans lesquelles Miles confirme qu’il est bien le chef
du file du revival rock!
"Darkness in
our hearts" et son hallucinant solo final vient clôturer ce brûlot
électrique et incandescent qui s’impose encore comme un chef-d’œuvre pour
le Liverpuldien, décidément l’un des plus grands artistes de son époque !
PS :
Et oui, cette chronique est totalement objective en dépit de l’admiration
immodérée de son auteure pour le musicien en question^^
-V.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire