lundi, juin 03, 2013

Tonight I wanna forget forever so let’s come together...

Le son d’une guitare saturée, une voix reconnaissable entre mille et "Taking Over" qui lance sur orbite le deuxième album du prodige que l’on ne présente plus : Miles Kane !


Don’t Forget Who You Are reprend donc les hostilités là où Colour of The Trap les avait laissées. Est-il meilleur ou moins convaincant se demanderont les critiques? Là n’est pas la question tant le plaisir est immense à l’écoute de ce bijou de rock vintage. Le génie Miles convoque les esprits des Kinks, des Small Faces et bien évidemment des Beatles, synthétise le tout et nous livre des morceaux diablement efficaces ! "Better than that" et "Bombshells" carillonnent à nos oreilles, "What condition am I in" nous fait rugir de bonheur (et évoque au passage un certain M .Lennon, excusez du peu) et "Out of Control" s’impose comme la ballade symphonique de l’album (non sans rappeler la patte mélodique de Noel Gallagher). L’éponyme "Don’t forget who you are" se révèle être la véritable surprise de ce disque : un morceau alliant refrain rock, dont Miles a le secret et couplets aux arrangements rockabilly !
"Fire in my heart" et ses accents de piano nostalgiques (proches des compositions de The Coral, autres joyaux de Liverpool) viennent calmer le jeu mais ce n’est que pour mieux enflammer les esprits (et les corps) sur le survitaminé "You’re gonna get it"!
Enormes coups de cœur pour les brillantissimes "Taking Over", "Tonight" et "Give up" dans lesquelles Miles confirme qu’il est bien le chef du file du revival rock!
"Darkness in our hearts" et son hallucinant solo final vient clôturer ce brûlot électrique et incandescent qui s’impose encore comme un chef-d’œuvre pour le Liverpuldien, décidément l’un des plus grands artistes de son époque !

PS : Et oui, cette chronique est totalement objective en dépit de l’admiration immodérée de son auteure pour le musicien en question^^







-V.

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