dimanche, juillet 27, 2014

Victim or life’s adventurer, which of the two are you?

Le NME de la semaine dernière titrait "Morrissey : return of the king" et pour cause : Morrissey est,  musicalement parlant cette fois, de retour avec World Peace Is None Of Your Business!


Après moult écoutes approfondies, je vais tenter de rédiger une chronique un tant soit peu objective et essayer d'oublier que Morrissey est l'objet de mon adoration^^. Je tiens tout d'abord à dire que je suis extrêmement fan, que ce soit avec les Smiths ou en solo, mais que généralement je ne partage pas les mêmes délires (je l'avoue je ne suis pas végétarienne...je me ferais probablement lapider par mon idole d'ailleurs mais passons^^) donc je ne suis pas toujours sensible aux idées du Moz. Ce qui m'amène aux principaux sujets abordés dans ce nouvel opus à savoir l'aversion de l'homme, la survie des animaux, la politique et l'amour infortuné entre autres. Une chose est sûre, la plume du charismatique Britannique est toujours aussi affûtée!
Au niveau musical, Morrissey reste dans le même registre (et ose même nous rappeler le magistral Viva Hate avec "Istanbul")... Mais il ose également saupoudrer chaque titre de sonorités hispaniques déconcertantes à la première écoute mais qui finissent par nous charmer... Je salue donc l'audace! De plus, la voix de l'ex-leader des Smiths demeure intacte et je ne peux m'empêcher de frissonner à chaque fois qu'elle parvient à mes oreilles (mon côté fan reprend le dessus)! Après plusieurs écoutes, comme indiqué précédemment, Word Peace Is None Of Your Business regorge d'excellents morceaux comme "Neal Cassidy Drops Dead", "Kick The Bride Down The Aisle", "Staircase At The University", "Smiler With Knife", mais également de titres moins digestes tels que "I'm Not A Man", "Earth Is The Loneliest Planet", "Mountjoy"... Avec cet album, Morrissey s'offre une nouvelle palette de couleurs musicales et ne s'englue donc pas dans une pop-rock indé morose. Cette évolution et ce chemin impromptu qu'il a emprunté s'avèrent appréciables. Je n'ai, pour l'instant, lu que de bonnes critiques (le NME connu pour avoir la dent dure lui attribue tout de même la note de 9/10!) et au final, mon avis se retrancherait du côté positif. Après tout, à 55 ans, Morrissey peut faire ce qui lui plaît sans se préoccuper d'un avis quelconque (n'a-t-il pas fait cela tout au long de sa carrière?^^) et si quelques nostalgiques regrettent les morceaux brumeux (mais excellents néanmoins!) évoquant son Angleterre natale, rien ne les empêche d'y revenir... 
Morrissey reprend donc le flambeau, 5 ans après Years Of Refusal, évite de se brûler et s’octroie un retour flamboyant!  





-A.

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