vendredi, mars 06, 2015

She knows how I adore her, there'll be fighting again tonight...

Carl Barât nous avait laissés en septembre dernier après une prodigieuse performance avec son groupe de toujours les Libertines mais il faut avouer que le monsieur étant très prolifique, il revient cette année avec une nouvelle formation The Jackals, un génial premier album et un concert à Paris bien sûr...

Il faut tout d'abord rappeler, pour les non-initiés, que Carl Barât enchaîne les groupes et les projets musicaux mais que le rock-punk viscéralement british est ancré dans son ADN et que sa musique, peu importe son étiquette semble toujours tout droit sortie des ruelles londoniennes crasseuses et sonnent comme des hymnes instantanés. Inutile donc de préciser qu'à mes yeux il est le porte-drapeau d'une certain liberté et d'un je-m'en-foutisme galvanisant, il représente à la fois le cool, l'élégance et le style. Bref, je pourrais parler de lui pendant des heures mais je ne vais pas prendre le risque de perdre votre attention donc voici le récit de la journée du 4 mars et de la rencontre avec l'icône...
Tout d'abord, Carl est arrivé vers 17h en mini-van. Nous n'étions que très peu à l'attendre donc lorsqu'il en est sorti, il est venu nous saluer. Souriant, très chaleureux et accessible (ainsi que, désolée d'avance pour l'instant groupie, très grand, très beau et très looké), il s'est laissé prendre en photos et a signé mon fameux exemplaire cracra de son "Threepenny Memoir". Une rencontre presque irréelle...

Vers 20h, le chanteur du groupe qui devait assurait la première partie, Trampolene, débarque sur scène en récitant un texte a capella. Il annonce brièvement que les autres membres du groupe ne le rejoindront pas puisqu'ils ont oublié leurs passeports chez eux... Il entame donc deux reprises, "Between The Bars" d'Elliott Smith et "Bring It On Down" d'Oasis. Finalement rejoint par le batteur des Jackals et un bassiste de fortune, il jouera 4 titres. Une première partie pas si ratée donc.

Vers 21h, une fois que les roadies se sont assuré que chaque membre aura accès à sa canette de bière et son verre de Coca, Carl Barât et ses Jackals font leur entrée sur scène. L'ouverture sur "Victory Gin" plonge d'ores et déjà la salle dans une ambiance électrique. Entrecoupé des quelques interventions de Carl dont certaines d'entre elles en français (et ses petits regards sexy), le set se déroule sans fausses notes. On retiendra les versions mouvementés de "Death On The Stairs", "Deadwood", "March Of The Idle" sur lesquelles la fosse fut au bord de l'implosion et le mini set acoustique composé des sublimes "Grimaldi", "France" et de la fraîchement débarquée sur scène "Beginning To See". Un concert jouissif qui s'est fini en véritable fête arcadienne sur un "I Get Along" où Carl s'est quasiment jeté au public et où la bière a volé dans tous les sens. Une douche pas forcément agréable avant de repartir mais après tout, let it rain!








-A.

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