dimanche, juin 07, 2015

Between a crucifix and the Hollywood sign, we decided to get hurt...

On pourra dire que le nouvel album de Florence + The Machine se sera fait attendre! Quatre ans que l'on attendait un successeur au mystique Ceremonials, quatre ans que l'on guettait fébrilement ne serait-ce qu'une bribe de nouvelle chanson de la part de la belle rousse...et voilà qu'il y a quelques mois apparaissaient sur la toile non seulement un teaser énigmatique mais terriblement hypnotisant mais aussi un vidéo clip pour le premier single de ce qui vient de paraître sous le nom de How Big, How Blue, How Beautiful...



Je m'emballe certes relativement souvent pour les sorties musicales dont je fais la chronique ici mais il est plus rare que je puisse en qualifier un de chef-d'oeuvre quasiment à sa parution. Car c'est bien ce que How Big, How Blue, How Beautiful est, un masterpiece! Mon fanatisme est tel que je n'écoute plus que ça, en boucle (la première fois depuis le Ultraviolence de Miss Lana). 11 titres (14 pour l'édition deluxe) tous plus magistraux les uns que les autres, marqués par une subtilité et une harmonie exquises. La beauté, la solennité et la voix quasi céleste de Florence Welch sur des morceaux tels que "Various Storms & Saints" ou "Long & Lost" donnent presque une dimension monacale à l'album. Telle Dionysos et ses Bacchantes, elle nous fait danser, rêver et célébrer les bienfaits salvateurs et libérateurs de la musique. Bien que les premiers recueils musicaux de Florence + The Machine furent excellents, How Big, How Blue, How Beautiful est une révélation! J'ai peut-être bien trouvé la foi et son nom est Florence.

C'est donc avec une joie et une vive impatience que j'irai à la messe le samedi 4 juillet à Beauregard!




-A.

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