lundi, septembre 28, 2015

I don't care when or where, I only care that the two of us are there...

Après un concert magistral au Grand Rex il y a presque un an (chronique ici), le dieu vivant Morrissey était de retour dans la capitale pour se produire dans la mythique salle de L'Olympia. Récit d'une journée exceptionnelle...




 "Now my heart is full   
And I just can't explain 
So I won't even try to"
 L'olympia est, à mes yeux, l'une des plus belles salles parisiennes tant par son histoire que par sa construction à l'ancienne et son habitude à indiquer le nom de l'artiste qui se produit le soir même. J'y avais déjà mis les pieds quelques fois mais je dois avouer que de voir "Morrissey" inscrit en lettres rouges sur la devanture, ça en jette encore plus que d'habitude! Malgré une journée d'attente frisquette, une ambiance parmi les fans un peu mitigée et des bruits de couloirs sur l'humeur de Morrissey après les critiques détestables qui ont suivi la publication de "List of the Lost" (et l'annulation de la séance de dédicace au WH Smith du coin), le concert fut merveilleux (du moins vu du premier rang!!)! Après avoir savouré une première partie composée de vidéos hétéroclites mêlant des prestations live de Ike & Tina Turner, de Charles Aznavour (chaudement applaudi par la salle) ou encore des New York Dolls, Moz et sa silhouette caractéristique font leur entrée sur scène aux alentours de 20h30. Toujours aussi charmant, il enchaîne punchlines bien senties, remerciements en français et moues boudeuses. Malgré tout, Morrissey n'hésite pas à nous dire qu'il est très honoré de jouer sur cette scène et toujours ravi de venir à Paris. La setlist (assez changeante ces dernières semaines), s'est révélée très sympa puisque faisant cohabiter titres de son dernier album ("World Peace Is None Of Your Business", "The Bullfigther Dies", "Kiss Me A Lot", "Oboe Concerto"), morceaux choisis pour faire plaisir aux fans fidèles ("Boxers" sur laquelle l'émotion a grimpé très fortement, "Alma Matters", "The World Is Full Of Crashing Bores", "My Dearest Love", "Mama Lay Softly On The Riverbed", "I Will See You In Far-Off Places") et bien évidemment quelques reprises des Smiths ("What She Said", "Meat Is Murder" et le final très agité sur "The Queen Is Dead"). Grâce à tout cela, le set fut extraordinaire. En tant que grande fan qui voue une admiration et une dévotion sans nom à Morrissey, je dois avouer que de le voir en chair et en os s'est avéré, sans surprise, très émouvant et assez impressionnant (oui, je confirme qu'il est excessivement beau!). De plus, récupérer un morceau  de la chemise (qui, par ailleurs, sent divinement bon) qu'il portait lors du rappel et qu'il a déchiré et jeté sous nos yeux, ça n'a pas de prix...now my heart is full...

Je ne poste que très peu de photos puisque, avec l'émotion, beaucoup d'entre elles sont tellement floues que ça en deviendrait presque artistique mais je vous rassure, je vous épargne mes créations^^.



Morrissey Setlist L'Olympia Bruno Coquatrix, Paris, France 2015, World Peace Is None of Your Business






-A.

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