jeudi, septembre 01, 2016

I must be hungry 'cause I go crazy over your leather boots...

ROCK EN SEINE-JOUR 3

C'est sous une température plus agréable, du moins soutenable, que débute ce dernier jour au domaine de Saint-Cloud...

L'après-midi démarre sous les chapeaux de roues avec les excellents Blues Pills. La frontwoman Elin Larsson, sublime réincarnation de Janis Joplin moulée dans une combinaison noire en lycra, nous inocule leur blues 70s à souhait avec ardeur. Un set jouissif!




Pas réellement intéressée par le set d'Editors de prime abord, je dois avouer avoir été assez séduite par leur rock froid mais néanmoins entêtant. Finalement une belle découverte en live!

La Grande Scène est très vite prise d'assaut sur les coups de 18h par une horde de fans désireux de revivre leur adolescence avec les Sum 41. Malheureusement, je dois dire que je suis très peu attirée par leurs mélodies simplettes et leur son rock très alternatif. Malgré tout, la ferveur des fans est tellement belle à voir qu'on pardonne cette écart de programmation. On prend donc son mal en patience puisqu'une légende vivante ne saurait tarder...
Une heure et une foule hyper compacte plus tard, Iggy Pop débarque tel un chien fou sur l'indémodable "I Wanna Be Your Dog". Sans préliminaires, il enchaîne avec le combo diabolique "The Passenger" et "Lust For Life". Entre classiques des Stooges ("1969", "Search & Destroy", "Down The Street") et incontournables de la carrière du parrain de punk ("Some Weird Sin", "Sixteen", "Nightclubbing" pendant laquelle Iggy se dandine sur une chaise de meneuse de revue, "Skull Ring", "Sister Midnight", "Repo Man"), le set est exquis! On pourrait malgré tout déplorer le manque de titres de Post-Pop Depression inclus dans celui-ci. En effet, seulement "Gardenia" aura été retenue (pendant laquelle les chœurs de Josh Homme m'ont quand même un peu manqués). Iggy Pop, à désormais 69 ans, nous prouve encore que c'est bien lui le patron. Une belle leçon de rock, certainement gravée dans les mémoires de tous ceux qui ont eu la chance d'y assister!





Ayant privilégié Iggy et ayant grand appétit après son set, je loupe le début de celui de Foals. Heureusement, seuls deux titres auront été tronqués ("Snake Oil" et "Olympic Airways" quand même). Les Londoniens réussissent à transmettre une ambiance aérienne, frôlant même les étoiles pendant "Spanish Sahara", mais j'ai malgré tout trouvé le set un peu ésothérique à certains moments (et je suis pourtant initiée). Je ne me l'explique pas mais je n'ai pas été transcendée par leur concert (bon "What Went Down", "Inhaler", "Mountains At My Gate" et "Cassius" sonnent diablement bien quand même). La raison demeure peut-être dans le fait que la musique de Foals me paraît très intime et je préfère l'écouter seule, idéalement dans mon lit et le live n'est, dans ce cas, pas complètement apprécié, que sais-je? Un bon moment dans l'ensemble et une belle clôture de festival!
(Pas de photos par contre puisque problème d'appareil photo avec les éclairages #tristesse)


Ainsi donc, une édition un peu mitigée puisque le samedi était, à mes yeux, assez en dessous. Néanmoins, j'ai eu l'occasion de compléter ma wishlist des groupes à voir en live (et ça c'est cool). Très agréablement surprise par la sécurité de cette édition et la bienveillance des vigiles. De plus, j'ai trouvé les moyens mis en place par le festival pour supporter la canicule super (brumisateurs, points d'eau gratuits). Sans aucun doute, à l'année prochaine Saint-Cloud!

-A.

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