dimanche, décembre 31, 2017

Everybody said you're a killer, but I couldn't stop the way I was feeling that day your record dropped.

2017 touchant déjà à sa fin, il est temps de jeter un petit coup d’œil dans le rétro afin de constater à quel point cette année fut riche en découvertes, retours fracassants et parfois également en déceptions…

Les coups de cœur
    Débutons par le top 3 des coups de cœur de l’année (forcément très subjectif). Le mois d’août a vu débarquer les dandys de Queens of the Stone Age, plus incisifs que jamais, avec un Villains de toute beauté. Entre riffs tranchants et mélodies ciselées, Josh Homme et sa bande nous ont proposé un album d’une classe folle, bien loin de leur son stoner des débuts mais tout aussi addictif ! (chronique ici)


    La divine Lana Del Rey a, quant à elle, délivré un nouvel effort particulièrement précieux et délicat. Alternant avec toujours autant de subtilité caresses vintage, beats hip hop et featurings prestigieux (Stevie Nicks, Sean Lennon et Asap Rocky notamment), l’artiste a su démontrer qu’elle était loin de n’être qu’un feu de paille… (chronique ici


    Enfin, comment ne pas évoquer le retour de l’enfant prodigue (et oui, rien que ça) ? J’ai nommé le « parka monkey » en chef, Liam Gallagher pour un premier album solo particulièrement réussi et assumé de bout en bout. Les influences Stones et Kinks suintent, les mélodies lennoniennes s’enchaînent et la voix de Liam n’a jamais sonné si pure et vibrante. Rien de révolutionnaire dans ces 15 morceaux et ce n’est pas le but. Seulement de l’authentique et cela fait un bien fou ! (chronique ici



Les come-backs
    Cette année fut également l’occasion de redécouvrir avec plaisir des artistes qui avaient déserté le paysage musical depuis quelque temps : Blondie (Pollinator, chronique ici), Slowdive (Slowdive), The Jesus & Mary Chain (Damage and Joy), The Charlatans (Different Days, chronique ici),  Phoenix (Ti Amo, chronique ici) et LCD Soundsystem (American Dream) notamment.

Les pépites
    Les valeurs sûres de Royal Blood (How Did We Get So Dark ?, chronique ici), Temples (Volcano, chronique ici), The Black Angels (Death Song, chronique ici), Father John Misty (Pure Comedy, chronique ici), St Vincent (Masseduction), Ty Segall (Ty Segall), Portugal. The Man (Woodstock), Foo Fighters (Concrete And Gold, chronique ici), The Strypes (Spitting Image, chronique ici), Beth Ditto (Sugar, chronique ici), Dan Auerbach (Waiting On a Song, chronique ici), Robert Plant (Carry Fire), Curtis Harding (Face Your Fear), Paloma Faith (The Architect, chronique ici), Mac Demarco (This Old Dog), Frank Carter & The Rattlesnakes (Modern Ruin, chronique ici), Hanni El Khatib (Savage Times, chronique ici) et Wolf Alice (Visions Of a Life) nous ont une fois de plus régalé cette année avec des livraisons tantôt électriques, planantes, brûlantes ou acérées.



Les hors catégories
    Auteurs d’albums un peu malmenés par la critique car considérés comme inégaux, mais pour lesquels je n’ai personnellement pas boudé mon plaisir, j’ai nommé : Morrissey (Low In High School), Alt-J (Relaxer un petit bijou selon moi), Kasabian (For Crying Out Loud, chronique ici), The Horrors (V) et les Stereophonics (Scream Above The Sounds, chronique ici).

Les déceptions
    2017 fut malheureusement le témoin de disques non pas complètement ratés, mais franchement en demi teinte. Comment ne pas évoquer Noel Gallagher’s High Flying Birds et Who Built The Moon?, chef d’œuvre pour certains mais vraiment pas à la hauteur de l’artiste selon moi? Trop d’effets et d’instruments, pas assez de mélodies, une voix trop vocodée… Bref, un ensemble brouillon et boursouflé d’ego (et ça me fait mal de le dire…) qui aurait pu être très réussi s’il avait gagné en simplicité. À réécouter sans aucun doute car tout n’est pas à jeter, loin de là mais on était en droit de s’attendre à bien davantage de la part du Chief…
    Déception également de la part de Gorillaz (Humanz assez fade dans l’ensemble et trop tourné vers le hip hop, chronique ici), The XX (I See You lorgnant méchamment du côté r’n’b de la force) et Arcade Fire ( Everything Now très compliqué à cerner et presque complètement raté à vrai dire).



Les révélations
    Terminons sur une note positive avec des petits nouveaux prêts à tout dévorer sur leur passage : The Big Moon (Love In The 4th Dimension), Pale Seas (Stargazing For Beginners), Black Honey (Somebody Better), The Sherlocks (Live For The Moment), The Amazons (The Amazons, chronique ici), Findlay (Forgotten Pleasures, chronique ici) et Declan McKenna (What Do You Think About The Car?) pour n’en citer que quelques uns…

Les concerts de l'année
  • Courteeners (+ Cabbage, Blossoms, The Charlatans) @ Old Trafford Cricket Ground, Manchester. 27 mai 2017. chronique ici.
  • Findlay @ Unexpected Festival, Paris. 3 juin 2017.
  • Blues Pills et Mystery Lights @ Aucard de Tours, Tours. 13 juin 2017.
  • Lollapalooza Paris (The Hives, Don Broco, Seasick Steve, Rival Sons, Liam Gallagher, Lana Del Rey, Red Hot Chili Peppers) @ L'Hippodrome de Longchamp, Paris. 22-23 juillet 2017. Galerie de photos.
  • Rock en Seine (Cabbage, The Pretty Reckless, Frank Carter & The Rattlesnakes, At The Drive-In, Franz Ferdinand, Sleaford Mods, Timber Timbre, Lee Fields & The Expressions, The Kills, PJ Harvey, Ty Segall, King Khan & The Shrines, The Lemon Twigs, Mac DeMarco, The XX) @ Domaine de Saint-Cloud, Paris. 25-26-27 août 2017. Galerie de photos.
  • Sgt. Pepper Live (avec Peter Doherty, Carl Barât, Gaz Coombes, Danny Goffey, Ed Harcourt, Steve Mason et Barrie Cadogan) @ La Philarmonie, Paris. 22 octobre 2017.
  • Liam Fray (+ Carnival Club) @ KOKO, Londres. 27 octobre 2017. chronique ici.
  • Queens Of The Stone Age @ AccorHotels Arena, Paris. 7 novembre 2017.
  • Kasabian (+ Slaves) @ Le Zénith, Paris. 11 novembre 2017.

     Enfin, une pensée émue enfin pour les artistes ayant tiré leur révérence cette année : Charles Bradley, Malcolm Young, Tom Petty, Chester Bennington, Fats Domino, Chris Cornell, Chuck Berry et Johnny Hallyday.


-V.

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